dimanche 31 octobre 2010

Deux semaines sur l'Appalachian trail

Nous voila, deux semaines plus tard, still alive ! Après un assez long périple en bus, nous sommes arrivés à Charlottesville le dimanche 17 octobre à l'aube. Le temps de prendre un petit déjeuner de fou (café, baggels et œufs: divin !), de faire quelques courses, quelques rencontres aussi, ou encore de regarder un match de hockey féminin sur le campus, puis de trouver le trail lui-même, nous avons eu une bonne journée bien remplie et sommes arrivés à notre premier Shelter (abri pour les non-initiés) juste avant la nuit. Heureux nous fûmes ! hophophop on va faire la vaisselle à la source et qui que c'est qu'on croise (sans doute s'adonnant aux mêmes activités que nous) ? Une meute de coyotes ! pas très rassurés nous fûmes ! Voilà comment commençait notre expérience du trail. Depuis, deux semaines sont passées, bien stylées. Que de rencontres ! Des types bien sympas, fous, américains, intrigants, stylés, balèzes, etc. Pas beaucoup de membres de la gente féminine dans les montagnes cependant. Que de paysages magnifiques aussi ! Aux couleurs de l'automne et tout: mieux qu'un cliché je vous dis. Bon parce qu'il ne peut pas y avoir que du rose (parait-il hein), évoquons tout de même quelques aspects plus difficiles. Il y a la fatigue bien sûr. Mais nous avons une tactique opérationnelle contre cela: nous prenons régulièrement des "zéros ": des jours où nous ne faisons rien d'autre que glander autour d'un shelter. Il y a aussi la faim. Mais nous découvrons chaque jour des moyens d'y faire face, notamment en achetant plus à manger (not stupid hein William). Et puis il y a le froid qui vient, rampant tel l'aigle double-cul-de-jatte. Pour l'instant c'est largement bon: il ne vient que la nuit, et nous avons investi dans des duvets du tonnerre. Pour la suite, ben... on avisera ! Allez, il est temps de profiter de l'endroit: un motel près d'un carrefour routier, avec petit dej à volonté (important) et tout un tas de restaurants/fastfood à deux pas !

vendredi 15 octobre 2010

The Big Apple

Et voila je reprends le flambeau pour vous conter la suite de nos aventures.
et bien après cette décision de poursuivre notre route vers les USA, nous nous sommes dirigés vers le parc du monte carlo surplombant Rome et le fameux parc olympique, où le soir même notre ami (Jean) Bono jouait avec ses potes (U2 pour ceux qui suivent pas) nous offrant un spectacle des plus magnifiques !!!
Et c'est sur cette note de musique que nous avons passés les 4 jours nous séparant de notre départ vers la Terre promise rythmés a coup de JdR et de course.


C'est ainsi que quelques jours plus tard nous étions à l'aéroport 1 jour en avance ... Grave erreur aéroport nul sans douche, sans prise, sans rien... ah si une bande de sdf italiens ne souhaitant pas dormir !!! Et c'est ainsi qu'après 23h d'attente (oh les cons!!!) nous sommes montés dans l'avion tant desiré, sans avoir dormi plus d'1h. 13h de vol plus tard nous y sommes enfin !!!! Et comme on est des dingues nous ni une ni deux on décide d'aller dormir à la belle étoile et pour ça quoi de mieux que central park ? Et bien tout !!!! La pluie était de la partie en plus, enfin bref couchés 01h (7h pour vous ahaha) levés 5h direction l'auberge de jeunesse louée un jour trop tard pour nous éviter une des pire nuit du trip.
M'enfin maintenant on est au sec tout beau tout propre ! Et puis pour changer on a pris une décision importante ! Oui oui comme l'absence d'auberge de jeunesse à prix abordable se fait cruellement ressentir nous partons en direction de la nature ! La visite de NY c'est pour dans 2 mois avec les chambres pas chères (3 fois moins qu'aujourd'hui). Ainsi nous partons pour une petite randonnée d'environ 3500kms le fameux appalachian trail et oui ont est comme ça nous ! Puis si on le finit trop vite on a le meme sur la côte West (5500kms) autant vous dire qu'on a du taff ! Donc pas de nouvelle pendant quelques temps mais a notre retour beaucoup de chose à vous raconter. Puis pour vous faire patienter ont à postés les photos d'Italie et de France et peut être de New York mais ça seul le destin le dira, pour l'instant on va aller se coucher pour pouvoir profiter pleinement des 14h de bus de demain :'D


PS : Si vous avez des messages a nous transmettre ce sera sur mon portable (celui de Polo) et oui les 2 autres sont mauvais et n'ont pas de forfait international.
Donc 0679983161 pour nous contacter
Bye bye à dans 2 mois :)

Des peripeties vers l'Italie

Damned y'a pas d'accent sur ce clavier qwerty. Bon bon bon que nous est-il arrive pour que nous ne donnions plus de nouvelles pendant des decennies ? Nous t'avons laisse dans les Cevennes, lecteur. Et bien de la, comme prevu, nous avons fait du stop en direction de l'Italie, ce qui nous a reussi de maniere tout a fait relative voire aleatoire. Nous avons atteint Marseille en un jour, ce qui n'est finalement pas si mal hein. Et pourquoi Marseille ? Et bien nous avions envie de tenter un truc un peu nouveau: le bateau-stop. Ca a d'ailleurs presque reussi, sauf que ca a rate, mais au final c'est kif kif. Par contre, du coup, bim, la nuit de merde a l'arrache nous est tombee dessus telle un menhir, au moins: on a essaye de faire du stop pour sortir de la ville, euh ben ca a pas marche. Apres une bonne nuit de merde dans la gare, on s'est finalement echappes. Le soir, on arrivait a Nice, avec l'horrible impression que la nuit a venir allait ressembler a la precedente. Mais assez curieusement on a super bien dormi, sur le port, pepere jusqu'a ce que deux pauvres pecheurs decident de batailler pour notre spot. De bon matin, on s'en repartait avec la ferme intention de fouler la terre italienne le soir meme. Rate ? Non ! A coup de bus et de stop, on a bel et bien reussi bob, comme au Fietnam. Fiou la la, j'en passe et des meilleures, tant de peripeties... On retiendra tout de meme quelques rencontres en stop qui nous auront mis du baume (ou paume selon P.) au coeur. D'ailleurs c'est fou le stop: tu pestes contre des milliers de voituriers qui veulent pas s'arreter, tu en viens a mepriser l'humanite entiere, Eve comme Adam, et puis Paf la yen a un qui s'arrete, tu l'idolatres totalement et voila, l'espoir renait, le monde il est beau. Bref. Une fois en Italie, un leger malentendu nous a ramene en France: le type qui nous a pris en stop a la frontiere, apres avoir fait ses courses au lidl italien (fiou c'est pas cher, on a pu en profite au passage), nous a propose de nous reprendre et de nous amener plus haut dans les montagnes. La cote etant bien betonnee en mode Monaco, on s'est dit: ouais, c'est pas plus mal, et le type est sympa, et la montagne ca nous gagne. C'est vrai, mais on n'avait pas vraiment compris qu'il allait en france. Finalement ca s'est avere une tres bonne decision (si si, c'en est une): des paysages magnifiques, des types sympas (surtout un: un decroissant allemand installe dans la montagne avec sa femme... vraiment "styleeeee" le gars!).
La haut dans la montagne, encore quelques peripeties dignes de nous: des excursions dans des bunkers italiens (la montagne s'est averee etre en fait un putain de gruyere de beton, c'est un peu glauque) une excursion stupide pour aller chercher des vivres qui a manque de nous perdre et nous a valu une nuit de merde a l'arrache sans les tentes (on y a quand meme gagne deux pains au chocolat, un repas, et pas mal de pitie), ah et polo a tente de se perdre une seconde fois, tout seul cette fois ci, pour le sport ("c'est la meme route, en mieux"). Ah oui, on a joue de notre chance aussi: operation lessive, profitant du soleil et tout> Manque de bol: il a plu toute la journee d'apres, l'orage nous forcant meme a aller nous refugier dans le meme bunker que nous allions braver la veille et que nous trouvions si glauque. Original hein? Bon apres tout ca, on s'est decide a redescendre de cette montagne qui ne nous voulait apparemment pas que du bien. Direction ? L'italie, haha. Sauf que cette fois ci on a fait ca en mode flash gordon: le lendemain matin nous etions a Rome, grace a Trenitalia.
Ah, enfin, nous disions-nous, l'auberge de jeunesse tant esperee, la ville, la visite des vestiges de l'Empire et tout. Ben c'est beau tout ca, et ca c'est meme bien passe (on retiendra, arbitrairement parmi d'autres impressions, que Rome, a part le centre bien touristique, c'est pas pour les pietons) mais dans notre coeur, au fond, quelque part, une verite trepignait, impatiente qu'elle etait de prendre notre destin entre ses mains. Cette verite: les USA nous appelaient !

Changement de cap

Il était loin le temps où nous écrivions sur ce papier, moult jours et maintes péripéties se sont déroulées depuis. Quoi par exemple ? Beaucoup de montées, quelques descentes, jusqu'à Boussac dans le Cantal. Et une première rencontre de compères: deux espagnols et leurs charrues-monstres-vélos. Une fois en Auvergne, nous avons établi un camp de base digne des plus aguerris soldats de l'empire: deux tentes dans un champ. Grâce à nos relations diplomatiques, nous avons pu profiter d'une douche, d'une cuisine ainsi que d'une machine à laver, cette curiosité ma foi bien appréciable de temps à autres. C'est dans ces conditions que s'est produit un phénomène fascinant: la naissance d'une idée. Celle-ci, une fois en vie dans nos têtes, ne peut disparaitre et nous guide! La salope quoi. Heureusement que nous, et ben on a que des bonnes idées. "Bon tu craches le morceau?" me diras-tu, lecteur impatient que tu es. D'accord: nous avons décidé d'abandonner nos montures. Oui ça peut paraitre lâche, vil ou ne serait-ce qu'impulsif. Mais la marche est notre premier amour, et nous entendons bien respecter cela Bob. Nous avons tout de même continué à pédaler jusqu'à Arre dans les Cévennes, notre dernière étape sûre et certaine. Nous nous y trouvons d'ailleurs en ce moment même, parce qu'on est carrément balèze ! Nous repartons normalement lundi, vers l'Italie et l'au-delà. Après avoir, tu t'en doutes Jim, profité de la maison, de la région et de tout ce qu'elle a à nous offrir (notamment ses fruits et légumes bon marché et de saison). Ce sera aussi l'occasion d'une rencontre toujours mémorable: celle de Gérard (l'oncle de l'un d'entre nous). Par contre la région ne brille pas pour ses salles internet, nous écrivons donc depuis l'iPhone de Polo. Et nous ne pouvons pas non plus poster nos photos, mais, lecteur, tu dois gagner en patience !